Mirte Vanorbeek

Photographie engagée 
antispéciste
queer
féministe

Mirte Vanorbeek (née en 2000 en Belgique) grandit dans le sud de la France au sein d’une famille d’artistes. Sa mère, Natalie Magnin, est artiste textile, et son père, David Vanorbeek, sculpteur sur métal. Bercée par l’art et le militantisme, elle fait de ces deux dimensions le cœur de son travail.

Antispéciste, féministe et queer, elle étudie la philosophie à l’université de Toulouse, nourrissant ainsi ses réflexions artistiques et politiques. Elle commence la photographie en 2017 en explorant les relations entre humains et animaux, mettant en scène des animaux morts trouvés dans son environnement.

En 2018, elle expose pour la première fois avec Artistes à Suivre dans la Haute Vallée de l’Aude, présentant une installation mêlant photographie, vidéo et textile autour de la lutte antispéciste. Son engagement s’élargit ensuite aux questions féministes et queer, et elle intègre l’autoportrait ainsi que la photographie de son entourage comme espace de réappropriation des corps et des identités.

Active sur la scène artistique alternative entre Toulouse et Paris, elle expose avec divers collectifs et organise ses propres événements, où art et activisme se rejoignent. Son travail, brut et poétique, confronte le spectateur aux violences invisibilisées de la société. À travers des mises en scène théâtrales et provocantes, elle compose des tableaux où se mêlent nudité, végétaux, chairs en décomposition et objets du quotidien détournés. Entre fascination et malaise, elle brouille les frontières du beau et du dérangeant, questionnant l’exploitation et la réappropriation des corps et des espaces.